Classement par auteur

jeudi 16 décembre 2010

JK Rowling - Les Contes de Beedle le Barde - 2008

* Comment j'ai découvert ce livre...
Je ne peux pas m'empêcher de fouiner dans les bibliothèques des gens quand je suis invitée (malpolie moi ?!) et j'ai découvert celui-ci chez Pauline et Thomas !
* Pourquoi j'ai eu envie de le lire :Nostalgique d'Harry Potter, je me suis dit que ce petit livre me permettrait de replonger pour un temps dans cet univers magique que j'aime tant et qui s'est malheureusement achevé. (Ne me parlez pas des films, ils sont bien mais n'arrivent pas à la cheville des romans !)
* L'histoire :
Dans Harry Potter et les Reliques de la Mort, dernier tome de la saga, on apprend l'existence de ce livre de contes qui a bercé l'enfance de tout sorcier. Biddle le Barde est donc
en somme l'équivalent des frères Grimm, d'Andersen ou de Perrault chez nous, pauvres moldus.
Note à l'inculte qui ne sait pas ce qu'est un "moldu" : Je ne prendrai pas la peine de t'expliquer tant je méprise cette méconnaissance.(Seulement) cinq contes sont compilés dans ce petit livre :
- Le sorcier et la marmite sauteuse
- La fontaine de la bonne fortune
- Le sorcier au coeur velu
- Babbitiy Lapina et la souche qui gloussait
-
Et le célèbre Conte des Trois Frères.Chaque histoire est agrémentée des commentaires d'Albus Dumbledore qui apporte des précisions sur le contexte d'écriture ou encore la portée du conte.
* Mon avis :Décevant. Là où on attendait des histoires complexes, tortueuses, apportant des éléments clé dans la compréhension du monde des sorciers, bref, un livre fidèle aux tomes de la saga, on se retrouve avec des histoires simplettes, sans réel intérêt, pas même divertissantes. Les commentaires de Dumbledore auguraient beaucoup et se révèlent eux aussi bien médiocres. 12.90 € l'heure de lecture pour 124 pages : rapport qualité/prix très peu intéressant. Madame Rowling, vous vous êtes endormie sur vos lauriers !!


JK Rowling, Les contes de Beedle le Barde, 2008, 127 p.

jeudi 9 décembre 2010

Irvin Yalom - Et Nietzsche a pleuré - 2007

* Comment j'ai découvert ce livre...
Juin 2010, pique-nique de la promo IUFM au Parc de Sceaux. Ludivine me tend le livre et me dit "il faut que tu lises ça.". Août 2010, je récupère le livre, fin septembre je m'y attelle...

* Pourquoi j'ai eu envie de le lire :J'ai fait confiance à Lulu. Après Le Club des Incorrigibles Optimistes de Guenassia que j'avais adoré, je savais qu'un autre de ses conseils littéraires me plairait.

* L'histoire :
Vienne, 1882. Ou la rencontre imaginée entre le grand philosophe et le médecin juif.
Dans sa postface, Yalom reprend cette phrase de Gide : "Le roman est de l'histoire qui aurait pu être". Et ces quelques mots ont conduit le psychiatre américain à écrire cette histoire qui nous fait découvrir les échanges entre ces deux hommes.
Nietzsche est malade, migraineux. Mais c'est un mal bien plus profond qui le ronge, un mal de l'âme. Et c'est grâce à un stratagème savamment agencé que le Dr Breuer va être amené à le soigner. Cherchant à trouver les causes de son mal-être, il va entamer une série de rencontres avec le philosophe. Nietzsche ne sait rien de la supercherie et pense que Breuer est là pour ses migraines. Le philosophe aurait en effet refusé toute analyse... Au fil des rencontres, Breuer va se livrer. Il cherche à pousser Nietzsche à parler, à se raconter. Mais le médecin va peu à peu se transformer en patient et c'est une grande analyse psychologique qui se noue au fil des pages.


* Mon avis :J'ai mis du temps à lire ce livre, près de trois mois. Pourtant il m'a beaucoup plu. Il a généré chez moi une certaine curiosité vis à vis des débuts de la psychanalyse. La présence de Freud dans l'entourage de Breuer est d'ailleurs très intéressante car on devine déjà les motivations qui animent ce jeune médecin. Si j'ai traîné, c'est parce qu'après un été intense en lectures, il a fallu se replonger dans le quotidien. Et j'ai beaucoup, beaucoup moins lu le soir. C'est dommage tout de même ! Car ce livre est prenant, l'évolution psychologique des personnages est trépidante et on a hâte de voir comment ils vont résoudre les questions qui les taraudent. J'ai aussi beaucoup aimé la description sous-jacente de la société bourgeoise de la fin du XIXème siècle, période qui me fascine !Irvin Yalom, Et Nietzsche a pleuré, 2007 (1992 pour l'édition originale), 505 p. en version Poche.

dimanche 19 septembre 2010

Camilla Läckberg - La princesse des glaces - 2008

* Comment j'ai découvert ce livre...
En flânant à la Fédération Nationale d'Achat des Cadres (oui la Fnac quoi), j'ai croisé plusieurs fois les livres de Camilla Läckberg qui m'ont interpellée par leur couverture. Ils sont en effet édités par Actes Sud dans la collection Actes Noirs, la même que Millenium, LE livre qui vous ôte toute vie sociale tant vous ne pouvez vous empêcher de le lire dès que vous avez un moment de libre...

* Pourquoi j'ai eu envie de le lire :
- Parce que l'histoire se passe en Suède
- Parce que je fais confiance aux gars de chez Actes Noirs qui ont eu l'intelligence d'éditer la version française de Millenium (ce qui prouve qu'ils sont manifestement un tant soit peu futés chez Actes Noirs)

- Parce que l'histoire se passe en Suède (ah, je l'ai déjà dit ?!)

* L'histoire :

Erica Falck, auteure de biographies de femmes suédoises célèbres (apparemment il y en a !) se retrouve dans le village de ses parents, Fjällbacka, qui viennent de décéder.
Note : On retrouve pour la 3ème fois en 3 livres commentés dans ce blog la même situation initiale : un décès, un héritage, une maison. C'est le pur fruit du hasard mais j'avoue que ça m'interpelle quelque peu lorsque j'écris ces lignes... Si un psy passe par là...
Fjällbacka est un petit village de pêcheurs situés au Nord de Göteborg, sur la mer du Nord. Un matin, en se promenant, Erica va par hasard faire une macabre découverte : Alexandra, son amie d'enfance morte dans sa baignoire gelée, les veines des poignets ouvertes. (Avis aux lecteurs perspicaces : c'est bien elle la princesse des glaces du titre...). L'enquête est confiée à Patrik Hedström, amoureux transi d'Erica depuis leur adolescence mais qui ne l'a pas revue depuis son départ pour Stockholm il y a de cela quelques années. La mort de son amie se révélant très rapidement ne pas être le fruit d'un suicide mais d'un meurtre, Erica, chargée par la famille de la défunte de rédiger sa nécrologie, va se mettre elle aussi en quête de la vérité. Pourquoi Alexandra et sa famille ont-ils quitté Fjällbacka sans raison du jour au lendemain lorsqu'elles avaient 12 ans ? Qui était l'amant d'Alexandra ? Est-il coupable ? Pour quel motif ce meurtre a-t-il été commis ?

* Mon avis :

On se laisse très vite embarquer avec Erica dans sa recherche du passé d'Alexandra. La curiosité nous anime et se développe au fur et à mesure que l'on en apprend plus sur la personnalité de la défunte et sur son passé. On s'attache au couple formé par Erica et Patrik, dont l'amour naissant a un certain charme touchant de part leur maladresse. Et j'ai bien évidemment été marquée par les descriptifs des lieux et de la société suédoise, me rendant nostalgique de ces paysages ! Je conseille donc ce livre, qui n'est pas un livre culte, mais un polar bien ficelé, qui se lit facilement sans pour être simpliste. Ce livre n'étant que le premier d'une collection mettant en scène Erica et Patrik, jaurai l'occasion de reparler très vite de Camilla Läckberg !

mardi 14 septembre 2010

Katharina Hagena - Le goût des pépins de pomme - 2010

* Comment j'ai découvert ce livre...
En fouinant sur des blogs littéraires je suis tombée sur ce titre et cette couverture qui m'ont charmée... Le résumé de l'histoire m'ayant convaincue, le livre était commandé dans les minutes qui suivaient et terminé 3 jours après sa découverte !

* Pourquoi j'ai eu envie de le lire :
J'ai effectivement été attirée par le titre et la couverture. J'ai tout de suite pensé que l'histoire allait mêler divers sentiments tels que nostalgie ou mélancolie. Une histoire familiale, des souvenirs, de l'évasion.

* L'histoire :
Ce livre relate le parcours d'une famille du Nord de l'Allemagne, et plus précisément le destin de trois générations de femmes. Il y a Bertha, la grand-mère, et sa sœur Anna, disparue si jeune. Ses filles ensuite, Inga, Harriet et Christa. Et enfin, Iris, jeune bibliothécaire, la narratrice.
L'histoire débute à la mort de Bertha. Son testament révèle un legs inattendu : Iris est sa seule héritière. Que faire de cette grande maison perdue dans la campagne ? Iris décide dans un premier temps de rester uniquement quelques jours pour régler la succession et va peu à peu prolonger son séjour, replongeant dans les souvenirs familiaux, révélant un passé douloureux pour ne pas dire tragique.

* Mon avis :
Le ton de ce roman, profondément mélancolique et nostalgique, mais aussi parfois dur et douloureux vous accroche aussitôt. L'ambiance est touchante, attirante et devient cruelle au fil des pages et de la plongée dans le passé de ces femmes. Le personnage de Rosemarie, la cousine d'Iris disparue tragiquement à 16 ans, est omniprésent dans ces souvenirs brassés et remémorés par la narratrice qui ravive sa mémoire en même temps qu'elle redécouvre la maison où elle a passé tant d'été insouciants lors de son enfance. Ce livre séduit par son atmosphère, ses personnages, ses décors, notamment la maison de Bertha... On se sent comme immergé au sein de cette famille pour laquelle une certaine affection et surtout empathie se développe.

Katharina Hagena, Le goût des pépins de pomme, 2010 (2008 pour l'édition originale), 268 p.

jeudi 9 septembre 2010

Agatha Christie - Les indiscrétions d'Hercule Poirot - 1953

* Comment j'ai découvert ce livre...
Je suis une inconditionnelle d'Agatha Christie, que j'ai découvert à 10 ans. Depuis, je complète petit à petit ma bibliothèque à l'aide de sa bibliographie qui occupe tout de même 3 pages... Je n'ai pas compté combien j'en ai lu mais il faut savoir que ma collection occupe une étagère complète !

* Pourquoi j'ai eu envie de le lire :
Je n'avais pas lu de roman d'Agatha Christie depuis plusieurs années. L'attrait que l'on a pour telle ou telle famille de livres est parfois mouvant ou cyclique. Parfois je vais enchaîner les polars pendant des mois, pour les délaisser ensuite au profit d'autres lectures... Alors pourquoi m'être de nouveau intéressée à la résolution d'un crime sanglant ?! D'une part parce que ma mère venait de l'achever et qu'elle m'a donné envie de le lire et, d'autre part, parce que je recherchais un livre de vacances. Quelque chose qui se lit facilement sans être futile. Quoi de mieux qu'un bon vieux polar dans ce cas ?!

* L'histoire :
Le schéma suivi par Agatha Christie est fidèle à la plupart de ses romans mettant en scène le détective belge Hercule Poirot. L'histoire se passe dans l'Angleterre d'après-guerre, au sein d'une riche famille d'industriels. Richard Abernethie est décédé d'une crise cardiaque. Sa famille se retrouve donc pour les obsèques. Beaucoup ne se sont pas vus depuis des années... Lors du déjeuner, Cora, sœur du défunt, pose cette question incongrue : « Il a bien été assassiné, n'est-ce pas ? ». Ses proches prennent cette remarque à la légère : Cora n'a-t-elle pas toujours été un peu écervelée ? Mais le lendemain Cora est retrouvée sauvagement assassinée à coups de hache. Quelques jours plus tard, sa dame de compagnie est à son tour empoisonnée à l'arsenic. Hercule Poirot entre alors en scène pour dénouer ces mystères et prouver que la question de Cora n'était pas si innocente...

* Mon avis :
Comme toujours, Agatha Christie nous plonge dans une ambiance nostalgique de l'époque victorienne. Dans cette Angleterre de l'après-guerre, la jeune génération rêve de modernité et s'oppose aux codes de conduite des anciens. Les personnages sont très bien amenés, la description psychologique étant toujours autant soignée. On s'amuse à chercher nous aussi qui est le meurtrier, d'autant plus que tous les membres de la famille de Richard ont un mobile... Hercule Poirot amuse beaucoup de part son caractère extrêmement pointilleux (et oui, comme moi, c'est surement pour ça que j'aime tant les livres où il apparaît !) et impressionne par ses déductions toujours plausibles. Sa connaissance de la psychologie et de la condition humaine remplace les analyses d'empreintes digitales et autres techniques dignes des Experts et c'est réellement passionnant. Ce livre, à l'écriture simple mais soignée, se lit très vite et il a totalement répondu à mes attentes en terme de roman de vacances !

Agatha Christie, Les indiscrétions d'Hercule Poirot, Éditions du Masque, 1953, 284 p.

lundi 30 août 2010

La genèse

L'idée de créer un blog littéraire m'a effleurée cet hiver et a muri petit à petit, au fil des mois et surtout de mes lectures.

J'ai en effet voulu garder une trace de tous ces livres qui passent entre mes mains. Au fil des années, ma bibliothèque se remplit de tas d'ouvrages qui m'ont accompagnés dans mon quotidien. Lus dans les transports, dans le lit, dans mon salon, en bords de Seine... Accompagnés d'un thé l'hiver ou bien d'une glace l'été... Ils ont tous été partie prenante de ma vie pendant plus ou moins longtemps, passant futilement, vite oubliés ou, au contraire, me captivant pendant des semaines, me marquant et, parfois me bouleversant.

Et c'est surtout à ces livres là que ce blog est consacré : remettre un livre prenant sur une étagère laisse souvent un vide et on a parfois du mal à quitter des personnages, des lieux, des atmosphères qui nous ont touchés. Il me semblait donc utile et intéressant de garder en mémoire des moments de vie mais surtout de les partager. Cet endroit n'est pas un espace privé, il se veut surtout un lieu d'échanges : donner l'envie de lire un livre, partager un avis similaire ou divergent sur un ouvrage, recevoir des conseils de lectures... J'ai donc la lourde tâche de réussir à captiver mon lectorat pour que ce blog devienne vivant ! N'hésitez donc pas à m'apporter vos critiques, positives ou négatives, vos conseils, vos remarques.

Au delà d'un espace purement littéraire, ce blog sera aussi l'occasion de partager des expos, des visites de musées, des pièces de théâtre... histoire aussi de se sortir la tête des bouquins !