Classement par auteur

mercredi 27 avril 2011

Jostein Gaarder - Le Monde de Sophie - 1995

* Comment j'ai découvert ce livre...
L'histoire qui me lie à ce livre est assez originale. En Terminale, ma prof de philo nous l'avait conseillé pour mieux comprendre les notions vues en classe. Je n'ai pas suivi son conseil à l'époque (!) mais j'ai étonnamment gardé en mémoire le titre de ce livre. Et c'est près de 10 ans après mon bac que je me suis remémoré cet ouvrage en lisant Et Nietzsche a pleuré d'Irvin Yalom.

* Pourquoi j'ai eu envie de le lire : Lorsque j'ai lu le roman d'Irvin Yalom sur Nietschze, je me suis aperçue que mes bases en philosophie étaient anciennes et bien fragiles... Interpellée par diverses réflexions liées à des conversations et à des lectures que j'ai pu avoir, j'ai décidé de commencer à combler mes nombreuses lacunes dans ce domaine.


* L'histoire :

Sophie est une jeune lycéenne norvégienne comme les autres et elle va bientôt fêter ses 15 ans avec ses amis. Un après-midi, en rentrant de l'école, elle découvre une petite enveloppe qui lui est adressée. A l'intérieur, une carte avec cette mention :"Qui es-tu ?"...

Extrait :
Quelle question idiote ! comme si elle ne savait pas qu'elle était Sophie Amundsen ! Mais qui était cette Sophie en définitive ? Elle ne savait pas trop au juste. Et si elle s'était appelée autrement ? Anne Knutsen, par exemple. Aurait-elle été quelqu'un d'autre ? Elle se rappela tout à coup que Papa avait d'abord voulu l'appeler Synnove. Sophie essaya de s'imaginer tendant la main et se présentant sous le nom de Synnove Amundsen, mais non, ça n'allait pas. C'était chaque fois une fille complètement différente qui surgissait.

Très vite, Sophie va recevoir une autre question : "D'où vient le monde ?", suscitant chez elle de nouvelles réflexions. Le lendemain, ce n'est plus une carte qui est glissée dans la boite aux lettres mais une grande enveloppe, contenant plusieurs feuillets et sur lequel est noté "Cours de philosophie, à manipuler avec grande précaution"... C'est ainsi que débute l'initiation philosophique que le mystérieux Alberto Knoxx va donner à la jeune fille. Le roman est donc entrecoupé de véritables leçons sur les grands philosophes et leurs pensées de la Grèce Antique jusqu'à nos jours. Sophie va sortir bouleversée de ses lectures, tout comme le lecteur qui va partager avec elle les rebondissements de son quotidien notamment les allusions constantes à une autre jeune fille, Hilde, qui va bientôt fêter elle aussi ses 15 ans.


* Mon avis :Ce roman devrait être inscrit dans les programmes officiels ! Il aborde la philosophie et ses notions complexes de façon originale, avec un roman. Ce dernier est entraînant : on est très vite passionné par les aventures de Sophie, parfois surréalistes, et surtout par son étrange professeur de philosophie. Les cours en eux-même sont clairs et concis et posent les bases des principaux courants philosophique, ce qui m'a permis d'apprendre beaucoup beaucoup de choses. Je devrai d'ailleurs les relire et prendre des notes pour mieux les intégrer ! Ce roman m'a suivi au printemps, il a été lu essentiellement au bord de l'eau, et il restera associé dans mon esprit à des moments très agréables de découverte, d'apprentissage et de détente. A lire absolument !

mercredi 20 avril 2011

Agatha Christie - Le train bleu - 1928

* Comment j'ai découvert ce livre...
Promis, je vais varier mes comptes-rendus !! Mais que voulez-vous, j'étais dans un cycle Agatha Christie, quand on aime, on ne compte pas !

* Pourquoi j'ai eu envie de le lire :
L'ambiance luxueuse et délicieusement désuète de ces trains qui emmenaient le gratin de l'entre-deux-guerre sur la riviera m'a beaucoup tentée.

* L'histoire :
Hercule Poirot doit résoudre le meurtre d'une riche héritière perpétué lors du trajet Paris-Nice. Étant en instance de divorce, son mari est rapidement soupçonné. Mais son amant, au passé douteux, n'est-il pas coupable ? Et si l'assassin était tout simplement étranger au cercle de la jeune femme et en voulait à ses rubis ?

* Mon avis :
Une histoire courte et sympathique, qui suit le schéma classique employé par la reine du crime. Rien de bien original. Si vous voulez lire un Agatha Christie, ne commencez donc pas par celui-ci. Le principal attrait de cette histoire réside dans le personnage de Katherine, ancienne dame de compagnie ayant hérité de sa maîtresse défunte, et témoin du crime. Sa découverte du quotidien de la haute société est particulièrement intéressante !

Pour finir, une petite devinette en lien avec les polars que j'aime tant !
Quelle est la différence entre un meurtre et un assassinat ?

jeudi 14 avril 2011

Agatha Christie - Cinq heures vingt-cinq - 1931

* Comment j'ai découvert ce livre...

Troisième Agatha Christie de ce blog et c'est loin d'être le dernier car j'en ai cinq qui m'attendent sur mon étagère et une petite dizaine chez mes parents ! J'espère donc ne pas vous lasser avec mon auteur fétiche...* Pourquoi j'ai eu envie de le lire :- Pour retrouver une fois encore cette ambiance que j'aime tant.
- Parce que l'accroche surnaturelle m'a plu : "A cinq-heures vingt-cinq, une table tournante annonce l'assassinat du capitaine Trevelyan...". J'ai été très curieuse de voir comment la reine du crime allait troubler le lecteur avec ce phénomène...
* L'histoire :Sittaford est un petit hameau perdu au fin fond de l'Angleterre, non loin du petit village de Dartmoor, où se trouve l'immense demeure du riche capitaine Trevelyan, entourée de cottages qu'il loue. L'hiver étant très rude, le capitaine a choisi de s'installer dans une petite maison du village plus accessible. Il a loué Sittaford House à Mrs Willett, veuve sud-africaine, et à sa fille, Violette. Ces dernières, très mondaines, invitent régulièrement tous les habitants du hameau à prendre le thé. C'est lors d'une de ces petites réceptions que les invités décident de s'amuser à invoquer les esprits. Parmi les voisins se trouve le major Burnaby, vieil ami de Trevelyan. Quelle n'est pas la stupeur de la petite assemblée lorsqu'un "esprit" se manifeste et annonce la mort du capitaine à 5h25 précises ! Certains sont amusés, d'autres troublés. Burnaby, incrédule, décide tout de même d'en avoir le cœur net et file en direction du village malgré la tempête de neige. Et là, la prédiction s'avère réelle : le capitaine a été assassiné. La police trouve rapidement en la personne du neveu de Trevelyan le suspect idéal. Sa jeune et énergique fiancée, Emilie, va alors mener sa propre enquête au sein du hameau, aidée d'un jeune journaliste amouraché.* Mon avis :C'est simple, j'ai adoré. Ce court roman, au rythme trépidant, attise votre curiosité et Agatha Christie excelle une fois encore dans l'art de troubler le lecteur. Elle pousse à la réflexion ! La révélation finale est particulièrement intéressante. Les personnages d'Emilie et de Charles sont sympathiques et le petit chassé-croisé amoureux qu'ils mènent ajoute du peps à l'histoire. La belle Emilie va-t-elle abandonner son fiancé au profit du journaliste ?!

dimanche 10 avril 2011

Rosamund Lupton - A toi ma soeur - 2010

* Comment j'ai découvert ce livre...

Je l'ai emprunté à ma mère !

* Pourquoi j'ai eu envie de le lire :

J'ai été convaincue par les arguments de ma maman : un livre qui se lit vite, une histoire qui suscite la curiosité, quelques similitudes avec La Princesse des Glaces de Camilla Läckberg. Encore un livre pas prise de tête idéal pour mes vacances de février (oui je sais, j'ai du retard dans mon blog !).

* L'histoire :
Béatrice, jeune anglaise exilée à New York, revient à Londres suite au décès de sa sœur Tess qui, selon la police, se serait suicidée. Béatrice ne croit pas une seule seconde sa sœur capable de se donner la mort et va alors entreprendre une enquête pour trouver son assassin. Tess étant enceinte de son professeur d'université marié, tous les soupçons se portent rapidement sur lui...
* Mon avis :J'ai eu du mal à apprécier la lecture de ce livre dans un premier temps à cause de la forme. Il s'agit en effet d'un roman épistolaire : Béatrice écrit une longue lettre à sa sœur défunte. D'habitude, j'adore les romans épistolaires mais là, le ton larmoyant de Béatrice m'a horripilée. En outre, j'ai été déstabilisée par la lecture d'un second récit mis en abyme par l'auteur, celui de Béatrice à son avocat, qui brouille un tant soit peu la chronologie de l'enquête.
J'ose espérer que cette sensation est causée par la traduction et qu'on ne retrouve pas ces défauts en langue originelle.
Malgré tout, on s'attache à Béatrice, qui se révèle courageuse et obstinée ,et la curiosité l'emporte sur la faibles
se du style. Même si l'auteur tire des ficelles assez théâtrales, on a hâte d'arriver au dénouement de l'affaire et de savoir qui est le meurtrier. Ce livre se lit extrêmement vite - quelques heures pour ma part - et je n'en garderai pas un grand souvenir. Il me donne au contraire envie de poursuivre la saga de Camilla Läckberg qui est beaucoup plus talentueuse !