Classement par auteur

jeudi 30 octobre 2014

Serge Brussolo - Les rêveurs d'ombre - 1991

Livre lu à Gili Meno, Indonésie (Novembre 2013)

* Présentation de l'éditeur :
Être infirmière dans un hospice, ce n'est pas drôle, surtout quand il faut servir de demoiselle de compagnie à des vieillards irascibles et méchants qui n'hésitent pas à vous frapper quand ils sont mécontents des histoires que vous leur lisez ... Non, veiller sur de vieux insomniaques ce n'est pas drôle du tout ; c'est même franchement inquiétant quand surgit un nouveau pensionnaire dont la voix étrange, inhumaine, semble plonger tous les retraités dans un sommeil proche du coma... En fait, travailler dans un hospice, ça devient carrément terrifiant quand cette voix d'outre-tombe se met à provoquer la mort des animaux du voisinage.
* Mon avis:
Bon, je ne suis pas familière des romans d'horreur. Je n'ai donc pas vraiment de référentiel dans le genre pour comparer avec Les rêveurs d'ombre. Pour autant, ce livre a rempli une partie de son contrat : me faire frémir. Certains passages sont vraiment terrifiants. Mais beaucoup tournent au ridicule au fur et à mesure que l'on s'enfonce dans l'intrigue et c'est fort dommage car le thème de départ, qui tourne autour de ce vieux monsieur étrange, est vraiment intéressant. Il aurait pu être crédible (et donc faire très peur) mais devient risible à partir des 2/3 du livre. Je reste donc sur ma faim.

mardi 28 octobre 2014

Grégoire Delacourt - La liste de mes envies - 2012

Livre lu à Gili Meno, Indonésie (Novembre 2013)

* Présentation de l'éditeur :
Jocelyne, dite Jo, rêvait d’être styliste à Paris. Elle est mercière à Arras. Elle aime les jolies silhouettes mais n’a pas tout à fait la taille mannequin. Elle aime les livres et écrit un blog de dentellières. Sa mère lui manque et toutes les six minutes son père, malade, oublie sa vie. Elle attendait le prince charmant et c’est Jocelyn, dit Jo, qui s’est présenté. Ils ont eu deux enfants, perdu un ange, et ce deuil a déréglé les choses entre eux. Jo (le mari) est devenu cruel et Jo (l’épouse) a courbé l’échine. Elle est restée. Son amour et sa patience ont eu raison de la méchanceté. Jusqu’au jour où, grâce aux voisines, les jolies jumelles de Coiff’Esthétique, 18.547.301€ lui tombent dessus. Ce jour-là, elle gagne beaucoup. Peut-être.

* Mon avis :
Coup de cœur ! C'est une histoire délicate et très touchante. Elle se lit en quelques heures, le temps d'un après-midi à la plage ou d'un trajet en train, mais reste dans un coin de la tête. Grégoire Delacourt traite avec talent et sensibilité des émotions et des évènements de la vie, heureuses nouvelles et coups durs. On s'attache à Jocelyne et on éprouve beaucoup d'empathie pour elle.

Et vous, quelle serait la liste de vos envies ?!
De mon côté, je n'avais pas attendu de lire celle de Joséphine pour rédiger quelques points sur mon petit carnet de voyage...

lundi 27 octobre 2014

John Grisham - La loi du plus faible - 1998

Livre lu à Bali, Indonésie (Novembre 2013)

* Présentation de l'éditeur
Il avait toutes les cartes en main pour devenir l'un de ces riches associés sans états d'âme qui font prospérer les gros cabinets juridiques de Washington. Une prise d'otages commise par un S.D.F. désespéré va totalement bouleverser sa vie... Le mettre face à la réalité de ces milliers d'exclus que personne n'écoute. Faire voler en éclats son existence de jeune avocat d'affaires ambitieux et talentueux. Et l'entraîner dans un bras de fer à hauts risques contre son ancien employeur afin que triomphe une certaine idée de la justice : la défense du plus faible.

* Mon avis :
Je découvre avec ce roman cette grande star du thriller qu'est John Grisham. C'est Christelle, une voyageuse suisse avec qui j'ai noué des liens d'amitié, qui me l'a prêté pendant notre séjour commun à Bali (nous avons en effet parcouru l'île ensemble avec nos conjoints respectifs !). 
Près d'un an après avoir lu ce livre, voici les impressions qui m'en restent :
Je n'ai pas été emballée de façon trépidante par l'histoire. J'ai besoin d'apprécier les personnages d'un roman, en m'identifiant à eux notamment. Quand je ne m'identifie pas aux héros, ce qui me plaît c'est apprendre, m'enrichir. Ici, j'ai découvert le milieu des affaires new-yorkais et celui des exclus de cette société, les Noirs, les sans-abris, les toxicomanes. Les passages concernant les grands cabinets d'avocats m'ont rappelé quelques films comme L'associé du diable avec Keanu Reeves ou encore Philadelphia avec Tom Hanks et Denzel Washington. Pour autant, je n'ai pas été séduite par cette histoire, ces thématiques ne m'intéressant pas vraiment... surtout à Bali !

lundi 6 octobre 2014

Patricia MacDonald - Expiation - 1996

Lu à l'aéroport de Kuala Lumpur (Malaisie). 
 
* Présentation de l'éditeur :
Injustement accusée du meurtre de son amant, Maggie sort de prison après douze années de souffrances, bien décidée à refaire sa vie, dans la petite ville de Nouvelle-Angleterre où elle a trouvé un emploi de journaliste.
Mais si un amour naissant lui rend l'espoir, elle doit bientôt affronter l'hostilité des habitants, la suspicion de ses collègues... et, surtout, les agissements d'un ennemi secret, qui semble tout connaître de son passé et la poursuivre d'une haine inexpiable...

* Mon avis :
J'ai trouvé ce livre par hasard sur les étagères de la petite bibliothèque d'une auberge de jeunesse. Ce fut donc un choix par défaut ! Moyennement emballée par Rapt de nuit lu il y a quelques semaines, je me suis pourtant attelé à la lecture d'Expiation en attendant mon vol pour Jakarta. Il a rempli son contrat : me faire passer le temps. Mais à part ça, ce n'est pas très folichon. On retrouve le même schéma que dans Rapt de nuit (et j'ai peur que ce soit le cas dans tous ses livres !). Franchement, si vous cherchez des bons thrillers, il y a bien mieux que Patricia MacDonald !

mercredi 23 avril 2014

Emile Zola - Thérèse Raquin - 1867

Lu en version numérique en Malaisie.

* Présentation de l'éditeur :
Thérèse Raquin est la fille d'une Algérienne et d'un capitaine français, Degans, posté en Algérie. Lorsque Thérèse a deux ans, son père la confie à sa soeur, Madame Raquin, qui habite en métropole. Elle a un fils, Camille, de santé fragile. Thérèse partage l'enfance et l'adolescence de Camille. Lorsque Thérèse a 21 ans, Madame Raquin marie les deux cousins. Camille souhaite aller vivre à Paris et travailler dans une grande administration. Madame Raquin trouve une boutique et un appartement au passage du Pont Neuf. Les femmes y ouvrent une mercerie tandis que Camille trouve un emploi dans l'administration du chemin de fer d'Orléans. Pour Thérèse commencent trois années de vie monotone, ponctuées tous les jeudis soir par la visite des mêmes invités : le vieux Michaud, commissaire de police retraité et ami de Madame Raquin, son fils Olivier, également dans la police, sa femme Suzanne et Grivet, collègue de Camille. Ils prennent le thé en jouant aux dominos. Thérèse déteste ces soirées.

* Mon avis :
J'en ai déjà parlé, je profite de mon voyage pour lire des classiques du XIXe. J'ai une préférence pour Zola car il traite du Second Empire et développe des thèmes sociaux et psychologiques. Le côté saga me plaît beaucoup également. Thérèse Raquin précède la série des Rougon-Macquart. C'est le premier roman à succès d'un Emile Zola alors jeune journaliste âgé de 27 ans. Dès le début, le ton est posé. Le romancier a à coeur d'étudier les tares et excès de la nature humaine. Thérèse Raquin choque et dérange. Ce qui est terrible, c'est que les premières pages nous laissent clairement deviner un destin terrible et au final, la vie de Thérèse est pire que tout ce qu'on peut imaginer. Le talent de Zola est déjà là !

dimanche 6 avril 2014

Patrick Deville - Peste et choléra -2012

Livre lu en version numérique à Hô Chi Minh Ville (Vietnam).

* Présentation de l'éditeur :
Parmi les jeunes chercheurs qui ont constitué la première équipe de l’Institut Pasteur créé en 1887, Alexandre Yersin aura mené l'existence la plus mouvementée. "Ce n'est pas une vie que de ne pas bouger", écrit-il. Très vite il part en Asie, se fait marin, puis explorateur. Découvreur à Hong Kong, en 1894, du bacille de la peste, il s’installe en Indochine, à Nha Trang, loin du brouhaha des guerres, et multiplie les observations scientifiques, développe la culture de l’hévéa et de l’arbre à quinquina. Il meurt en 1943 pendant l’occupation japonaise.
Pour raconter cette formidable aventure scientifique et humaine, Patrick Deville a suivi les traces de Yersin autour du monde, et s’est nourri des correspondances et documents déposés aux archives des Instituts Pasteur.

* Mon avis :
Ce livre est une révélation pour moi. Je l'ai lu d'une traite sans le poser. Il y a longtemps que je n'avais pas autant été séduite par un roman. Patrick Deville mêle les genres littéraires avec brio, dans un style épuré certes déconcertant au début mais finalement très appréciable. A la fois biographie, roman d'aventures, de voyage, d'histoire de l'Indochine française mais aussi d'histoire médicale... Chaque aspect du roman est véritablement passionnant. Je ne connaissais pas Alexandre Yersin et j'ai découvert un grand homme. Un homme de science certes mais surtout un aventurier, une personnalité éclectique et hors normes qui a vécu mille vies en une. J'ai tenu à lire ce livre dans l'une des villes où Yersin a vécu, l'ancienne Saïgon, et après avoir passé trois semaines au Vietnam pour mieux m'imprégner de l'ambiance de l'époque, à travers les quelques traces qu'il en reste aujourd'hui dans la société vietnamienne actuelle. D'ailleurs, il est intéressant de noter que les seuls noms de rues rendant hommage à des Français à Hô Chi Minh Ville sont ceux de Yersin, Pasteur et Calmette (le "C" du vaccin BCG pour vaccin Bilié de Calmette et Guérin) ainsi que celui d'Alexandre de Rhodes, à l'origine de l'alphabet vietnamien. Pour la petite histoire, sachez que c'est mon médecin qui m'a conseillé ce livre lorsque je suis allée le voir pour ma consultation pré-tour du monde !

jeudi 13 mars 2014

Patricia MacDonald - Rapt de nuit - 2009

Emprunté à Hanoï. Lu à Hoi An (Vietnam).

Présentation de l'éditeur :
Tess a neuf ans lorsque sa soeur aînée Phoebe est enlevée, violée et étranglée. Grâce à son témoignage, le coupable est immédiatement arrêté, jugé et exécuté. Vingt ans plus tard, un test révèle que ce n'est pas son ADN qu'on a retrouvé sur Phoebe. Bouleversée, Tess décide de faire toute la lumière sur cette affaire. Au risque de revivre ce cauchemar... et de passer pour le suspect principal du meurtre de sa soeur.

Mon avis :
Je découvre avec ce livre Patricia MacDonald,véritable star du thriller, qui compte à son actif des dizaines de livres. Ce n'est pas une histoire très alambiquée et l'auteur a tiré certaines ficelles trop faciles. Dans le caractère des personnages par exemple, à l'image de l'héroïne, sorte de mère-courage qui cherche tant à retrouver l'assassin de sa sœur ; ou le policier malhonnête qui va l'accuser du meurtre  ; ou encore l'ancien voisin louche qui réapparaît. L'intrigue de départ est intéressante et le lecteur est promené d'une piste à l'autre sans voir venir le dénouement (point positif). Distrayant mais sans plus.

jeudi 20 février 2014

Jonas Jonasson - Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire - 2011

Livre emprunté à la bibliothèque d'une auberge de jeunesse à Nanning (Chine), déposé à Kuala Lumpur (Malaisie). Lu pendant le trajet de bus Nanning-Hanoï (Vietnam).

* Présentation de l'éditeur :
Le jour de ses cent ans, alors que tous les notables de la ville l'attendent pour célébrer l'événement, Allan Karlsson s'échappe par la fenêtre de sa maison de retraite quelques minutes avant le début de la fête organisée en son honneur. Ses plus belles charentaises aux pieds, le vieillard se rend à la gare routière, où il dérobe une valise dans l'espoir qu'elle contienne une paire de chaussures. Mais le bagage recèle un bien plus précieux chargement, et voilà comment Allan se retrouve poursuivi par la police et par une bande de malfrats… Commence alors son incroyable cavale à travers la Suède, mais aussi, pour le lecteur, un étonnant voyage au coeur du XXe siècle, au fil des événements majeurs auxquels le centenaire Allan Karlsson, génie des explosifs, a été mêlé par une succession de hasards souvent indépendants de sa volonté.

* Mon avis :
Complètement déjanté et hilarant, ce livre se lit d'une traite ! La formidable aventure d'Allan lui fait vivre des situations totalement ubuesques et rencontrer des personnages hauts en couleurs. Son histoire personnelle, qui se superpose à celle du XXe siècle, est elle aussi improbable mais tellement drôle ! Impossible de lire ce livre sans rire (ce qui m'a attiré des regards circonspects dans le bus...). Et pour le clin d’œil, je le classe aussi dans la catégorie "histoire" de ce blog !

samedi 8 février 2014

Bernard Werber - Le rire du cyclope - 2012

Premier livre voyageur de mon tour du monde ! Emprunté à la bibliothèque d'une auberge de jeunesse à Guilin (Chine), déposé à celle d'un petit hôtel de la vieille ville d’Hanoï (Vietnam).

* Présentation de l'éditeur :
Après un brillant spectacle à l'Olympia, « le Français le plus aimé des Français », le comique Darius Miroslav Wozniak, dit Le Cyclope, meurt dans sa loge d'une crise cardiaque après un incroyable éclat de rire. Le garde du corps de Darius et le pompier de service, discutant devant la porte de sa loge, fermée à double tour, sont les seuls témoins de la scène.
Aussitôt l'événement est nationalisé et au Guetteur Moderne, tous les journalistes du service société du magazine se creusent la tête pour trouver les meilleures idées d'articles. La jeune pigiste, journaliste scientifique, Lucrèce Nemrod, émet contre l'avis de tous l'hypothèse que Darius Wozniak soit mort de rire. Malgré l'apparente stupidité de cette théorie et la désapprobation de sa chef de service et de tous ses collègues, la jeune journaliste parvient à convaincre sa supérieure de l'autoriser à mener une enquête. Lucrèce se rend donc chez son ex-compagnon d'aventure Isidore Katzenberg afin de le convaincre de l'aider à résoudre ce nouveau mystère.

* Mon avis :
De Werber, je n'avais lu que la célèbre Trilogie des Dieux, il y a presque trois ans. J'avais été très partagée par le style de l'auteur. Certains éléments m'avaient énormément plu tandis que d'autres m'avaient horripilée. J'appréhendais donc l'idée de relire du Werber mais la curiosité a pris le dessus (et c'était le seul livre disponible en français dans cette bibliothèque). Le thème central de l'histoire m'a semblé tiré par les cheveux, bien plus pauvre que celui développé dans la Trilogie des Dieux. Globalement, le rythme de l'histoire est soutenu et malgré la remarque précédente, j'étais plutôt curieuse de connaître la suite de l'enquête (ou plutôt de la quête) de Lucrèce et Isidore. Je sais, c'est un peu contradictoire mais je voulais connaître le fin mot de l'histoire et voir où l'auteur voulait en venir. Fait original, les chapitres sont séparés par des histoires drôles ! Certaines sont vraiment très bonnes, voila pourquoi je classerai aussi, par clin d’œil, ce roman dans la catégorie "humour" du blog. En tout cas, je crois que je ne retenterai pas l'expérience Werber, sauf si je n'ai que ça sous la main...

dimanche 12 janvier 2014

Ken Follett - La marque de Windfield - 1994

Livre lu en version numérique en Chine.

* Présentation de l'éditeur :
L’action se déroule dans le Londres du XIXe siècle. Plusieurs élèves du collège de Windfield sont impliqués dans un incident au cours duquel un des leurs, Peter, se noie. Mais cette noyade est-elle vraiment un accident ? Les secrets qui entourent cet épisode vont marquer à jamais les destins d’Edward, riche héritier d’une grande banque, de Hugh, son cousin pauvre et réprouvé, de Micky Miranda, fils d’un richissime Sud-Américain. Autour d’eux, des dizaines d’autres figures s’agitent dans cette société où les affaires de pouvoir et d’argent, de débauche et de famille, se mêlent inextricablement derrière une façade de respectabilité… Ken Follett dépeint la vie de jeunes gens faite de passion, de traitrise, de manipulation et de meurtres.

* Mon avis :
Si ce roman n'est pas autant étoffé que les grandes sagas de Ken Follett, il recèle pourtant de beaucoup d'attraits. Il dépeint l'univers de la haute bourgeoisie anglaise de l'époque victorienne et l'univers fascinants des grands banquiers - classe sociale émergente à cette époque. Sans surprise, l'époque est fidèlement retranscrite et Ken Follett nous fait réellement voyager dans le temps. Le côté saga est bien présent (ce que j'aime tant chez cet auteur) et l'on suit les différents personnages de leur enfance à l'âge adulte. Amours, passions, trahisons, manipulations... sont bien présents au rendez-vous ! Petite originalité par rapport à la saga du Siècle ou à ses grandes sagas médiévales, un meurtre est au cœur de l'intrigue, donnant un petit côté "thriller historique" à la trame de fond, ce qui n'a pas été pour me déplaire, moi qui aime tant les crimes (en littérature bien entendu). Il est amusant de constater que l'on retrouve de nombreux traits communs entre les personnages de La Marque de Windfield et les autres romans de Ken Follett, comme s'il faisait voyager dans le temps ses héros. Ainsi, Maisie Robinson rappelle la Ethel du Siècle ou Caris d'Un Monde Sans Fin ! Ken Follett l'a d'ailleurs reconnu lors d'une interview télévisée que j'ai visionnée il y a quelques mois. Je conseille donc ce roman à tous ceux qui veulent découvrir la "patte" de Ken Follett sans pour autant tout de suite plonger dans l'un de ses énormes pavés ! Attention ! Si vous le faites, vous ne pourrez pas vous empêcher de lire ses très gros livres ! Pour ceux qui aiment l'auteur, c'est un très bon passe-temps en attendant le troisième tome du Siècle.